Dessin L’eau et les pigments
Bouts de roches Touches vibrantes d’or
Le noir et blanc teinté de bleu Outremers opaques et intenses
Dessiner la complexité de la roche. Silhouettes nimbées d’or
Les traits se tissent et s’assemblent Des figures auréolées murmurent
Tensions, organiques ou architecturales, effondrement de fragments du patrimoine ou décrochements de séracs,
qu’importe.
Le tout évoque, dérange, remet en question.
Les dessins-gravures d’Annabel Schenck ainsi se lient aux peintures de Sourav Chatterjee dans la chapelle du Couvent.
La gravure prend une dimension spatiale et se déploie en plusieurs volumes tandis que la peinture se décline sur de petites toiles, telles des icônes, qui côtoient de très grands formats.
Ensemble, ils invitent le spectateur à une réflexion sur la notion de sacralité et portent une réflexion sur le monde contemporain dans lequel «culmine le paradoxe de la toute-puissance et de la toute-faiblesse humaine» (Edgar Morin, 2021. Le Monde).