La pratique de Charlotte Vitaioli se saisit de tous les moyens d’expression à sa disposition et bouscule les hiérarchies convenues entre les beaux-arts, les arts décoratifs ou les arts appliqués. Ses sources iconographiques vont puiser dans une multitude de références, depuis les mythologies à la culture artistique du XIXe siècle, auxquelles elle mêle souvent des images plus immédiatement contemporaines. Elle pratique les savoir-faire traditionnels pour fabriquer des objets, des peintures sur soie, des céramiques comme des tapisseries et peut tout autant s’investir dans des films vidéos ou performances.
À travers un panel de couleurs passées, elle cherche à capturer le sentiment de Saudade, forme de douce tristesse, « une épine douce et amère » dirait Amalia Rodriguez, célèbre chanteuse de Fado portugais.