Le cosmos, tel que l’astronomie et l’astrophysique contemporaines nous le révèlent, se montre toujours plus riche en objets inattendus et en phénomènes prodigieux.
Aussi ne cesse-t-il de nous attirer à lui — de Cyrano à Tintin —, de nous séduire — de Fontenelle à Hubert Reeves —, de nous émerveiller — de Lucrèce à Miró —, de nous angoisser — de Pascal à Anselm Kieffer —, voire d’enrichir certains — comme l’espèrent Jeff Bezos et Elon Musk.
Mais le cosmos peut-il nous faire rire, ou au moins sourire, que ce soit avec une franche ironie devant l’hubris humain prétendant faire la conquête de l’espace, ou avec une plaisante fantaisie jouant sur notre imaginaire cosmique ou encore avec une poétique tendresse pour notre incertaine place dans l’Univers (cosmi – comme X) ? Si Italo Calvino s’y est essayé dans les nouvelles de Cosmicomics, nombre d’artistes nous offrent ce joyeux regard et ce gai savoir si nécessaires.
Un humour essenciel.