À l’occasion du Printemps de l’Art Contemporain, le centre d’arts Fernand Léger accueille la restitution de quatre micro-résidences, autour de la thématique de la résilience.
L’exposition réunit : les recherches vidéos futuristes du projet The Origin of Things, empruntant aux codes du merveilleux et du réel de Jérémy Griffaud pour évoquer les dangers de la surconsommation industrielle, les observations art-science du Collectif Grapain qui, à partir de la structure vivante unicellulaire du Blob capable de se régénérer et de se déployer en autonomie, propose un travail réflexif sur notre manière d’appréhender l’après-monde capitaliste, les dessins d’univers irréels et pourtant si parallèles de Raphaël Samakh s’intéressant à des civilisations du jour d’après et enfin, le monumentalisme des compositions dessinées de Quentin Spohn faisant le lien entre histoire de l’art et perspectives de réappropriation de l’imaginaire de Port de Bouc, une ville où la notion de résilience a son importance.