Dans l’exposition Des Architecture(s), Valérie Jouve nous fait sentir l’intensité du Vivant qui dessine des architectures puissantes sur nos corps, nos villes, nos forêts.
L’exposition n’est pas une monstration de ses dernières œuvres - cela n’a pas de sens dans sa démarche -, mais bien plus la mise en œuvre d’une pensée en images. Elle est la construction d’un « espace habité des images » qui existe grâce au montage, élément primordial pour l’artiste, et tisse des liens entre des photographies nouvelles ou jamais montrées, et d’autres déjà connues.
La notion de Personnages continue certes de nourrir son fonds, mais les arbres (sujets de prédilection depuis 2003) prennent une dimension d’exceptionnalité qui les montre comme des personnages.
Des Architecture(s) est aussi l’endroit d’un dialogue entre l’artiste et le directeur du CPM, plus de 30 ans après leur premier accrochage commun à Arles. Le Centre, son espace et sa scénographie, sont le support vivant de ce dialogue.