Nommée en l’honneur de la mathématicienne anglaise du XIXe siècle, Ada Lovelace, ADA est une œuvre d’art autoformée, une sculpture animée par les visiteurs, en cours de destruction, une «créature» post-industrielle, ressemblant à un hybride moléculaire issu de la nanotechnologie. Rempli d’hélium et hérissé de fusains, le globe en forme de membrane flotte librement dans chaque pièce où il se trouve et laisse des traces sur les murs, les plafonds et les sols. Les visiteur·euses ont beau essayer de contrôler «ADA », de la conduire, il s’aperçoivent très vite que «ADA » est une artiste indépendante.