The Lights Which Can Be Heard - Le dernier son des aurores est un projet de recherche autour du son des aurores boréales, révélées par diverses communautés autochtones vivant dans l’Arctique. Leur existence a longtemps été niée par la communauté scientifique, bien que certaines hypothèses encore débattues aujourd’hui refassent surface depuis les années 50. Certains pensent que les ondes très basses fréquences seraient amplifiées par des éléments naturels et ainsi rendues perceptibles pour l’auditeur. C’est sur cette hypothèse que se base Sébastien Robert qui, après trois semaines d’enregistrement sur l’île d’Andøya (Norvège), a réalisé que celles-ci étaient amenées à disparaître car de plus en plus noyées dans les signaux artificiels de nos communications modernes. L’artiste a ainsi développé un corpus d’œuvres autour de cette recherche ethnographique et artistique, restituant les sons des aurores boréales sous des angles scientifiques et poétiques.