Le travail de Diana Barquero met l’accent sur les processus de friction, de transformation et d’effondrement. Elle s’intéresse aux lieux qui coexistent en tension avec ce que l’on appelle les «espaces productifs». Comment les intérêts et les tensions sociopolitiques sont-ils inscrits dans le paysage ? Quels sont les sujets/matériaux et les processus qui médiatisent sa production ? À travers ma recherche artistique, je cherche à répondre à ces questions.
Sa pratique s’est développée à partir d’une notion élargie du pictural, incorporant des matières organiques et des objets trouvés. Ces processus sont basés sur un travail de terrain et se traduisent par des installations matérielles, des photographies et des vidéos. Les matériaux qu’elle utilise proviennent des lieux où elle se trouve, en accordant une attention particulière aux matières premières et à la manière dont elles sont liées les unes aux autres.