Avec cette 56e édition du Mauvais Œil, le Dernier Cri, éditeur sérigraphe à la Friche, nous fait découvrir le travail de Nicomix, figure discrète mais prolifique du graphzinat.
A l’instar d’un Moolinex ou d’un Winshluss, Nicomix adorait remixer la culture populaire à la moulinette ou au hachoir. Adepte des hachures soignées et des trames suranées, il avait autant exploré les frontières du trait surchargé d’un Pascal Doury ou d’un Pakito Bolino que celles de la ligne claire d’un Charles Burns ou d’un El Rotringo.
En passionné des undergrounds graphiques, il avait expérimenté différents styles : télescopage d’images par collage, dessin figuratif ou abstrait ; la surenchère de détails ayant, au fil des ans, laissé place à un trait plus épuré. La technique de la sérigraphie restant toujours son médium favori.