Pour sa seconde exposition personnelle à Marseille, Mathis Collins convoque l’image et la fonction de l’art-thérapie, à la fois comme reflet de ses 10 années passées à animer des ateliers de socio-culturels et comme prospective du rôle que la thérapie peut prendre dans les cultures populaires. Pour produire cette exposition, Mathis Collins a suivi une formation d’art-thérapeute dans le but d’ajouter à la fois des outils cognitifs à son rôle d’artiste-animateur et des outils formels à son répertoire d’artiste-plasticien. A la fois auto-thérapie et caricature de l’artiste comme guérisseur, l’exposition à la Rose s’imagine comme un espace à la frontière de la salle d’attente et de la fête-foraine.