Luisa Ardila est née en 1990 à Bogota. Elle est diplômée de l’École des Beaux-Arts de Marseille, et lauréate du 1er Prix François Bret en 2019.
Le titre de l’exposition, La Grande Peur, est emprunté à un roman de Charles Ferdinand Ramuz, La Grande Peur dans la montagne, publié en 1925, récit d’ une chronique montagnarde voilée d’une mystérieuse superstition, dont le drame final évoque l’implication de l’irrationnel dans la vie quotidienne.
Il est question, dans la peinture de Luisa Ardila, d’images dont l’association sur une même toile provoque un éclatement du réel engendrant une histoire parallèle, désormais libre de s’épanouir dans nos pensées les plus profondes.
Une peinture à fleur de peau.
La dernière série de tableaux réalisés pour l’exposition est inspirée des ex-voto et des blasons médiévaux par leur composition. La toile est structurée en plusieurs espaces de représentation qui proposent chacun une scène autonome , ou des zones saturées de motifs géométriques.