« Plateau volant, motolaveur, purée minute », cette triade fait écho à la célèbre Complainte du progrès (Les Arts ménagers) de Boris Vian, diffusée au Salon des arts ménagers de 1956, et dans laquelle le poète énumère avec humour les appareils plus ou moins fantaisistes qui envahissent le quotidien. Ces objets qui ont véritablement figuré au Salon incarnent l’esprit d’invention et de modernité qui en ont fait sa marque de fabrique. À la croisée des sciences, de l’industrie et de l’esthétique, et au-delà de l’événement commercial, c’est bien une forme de révolution sociale que le Salon a instaurée entre 1923 et 1983.
Grande fête populaire et spectacle de la consommation, le Salon des arts ménagers nous invite à une réflexion sur l’avenir de nos sociétés contemporaines.