Sur l’île du Frioul, l’installation Sourire aux anges s’inscrit dans la continuité d’expositions faites à l’atelier Chiffonniers de Dijon et au MRAC de Sérignan.
Mes collectes de formes religieuses et profanes se complètent et se répondent pour raconter de nouvelles histoires, créer de nouveaux syncrétismes.
J’aime y voir une sorte de Mont Olympe post-industriel où viendraient s’abriter dans des cabanes devenues temples les esprits et les dieux en tout genre.
Avec ses cabanes d’enfants revisitées, qui plongent le spectateur dans un univers onirique et spirituel, l’oeuvre, en plomb, est recouvertes d’un vernis irisée et installée sur une dalle de béton existante.
«Par delà la diversité des références et cultes mélangés, reste ainsi la puissance du faire ensemble, du rituel qui re-lie. (…) Et si tous les chemins initiatiques ne menaient qu’à retrouver une unité perdue ?» (Charlotte Cosson et Emmanuelle Luciani)