Résumé de l’épisode précédent : « Installé à sa table de travail le personnage
du compositeur joue et enregistre, imagine et assemble les fragments d’une
rêverie inspirée des oeuvres qui l’entourent. Il pense tout le temps à cette
chose — le fantôme de la liberté. »
La ville. Plusieurs mois ont passé. Hiver, printemps, été maintenant. Des
fragments de Marseille en plusieurs venues. Au Salon du Salon il y a le bruit
de la ville, une énergie première qu’il avait oubliée, qui se restitue à lui. La
vérité de ce bruit, le réel. Il y a un parquet usé, des fauteuils bas comme pour
piloter un navire spatial, des chambres qui communiquent ou pas, des paroles
échangées, des choses montrées. Des bouquets de fleurs. Parmi les
témoignages, un rescapé (le personnage du rescapé).
Ces enfants qui disaient « fais-moi montrer » pour dire « montre-moi ».
C’est le principe d’incertitude, la faculté d’entrer quelque part.