Le projet d’exposition pour Salon du Salon propose de déployer en plusieurs espaces des oeuvres qui suggèrent et tentent de suspendre des états limites suggérant d’autres ordres de réalité où - le possible, le prêt à émerger - cohabite avec le disparaissant et le fugitif. Les oeuvres proposent de feuilleter l’espace et de déplier les dimensions. Elles font naître des espacements, comme autant de degrés d’existence : du minimum vers le rien ou du rien vers le ténu, l’existence des choses en creux, le négatif des choses, ou leur absence.
Demeure alors un écart, un déplacement, des coupures entre les objets, entre l’objet et son double, entre les énergies potentielles ou courants électriques qui les traversent.
L’exposition propose ainsi de déambuler à travers les objets et les espaces pour proposer une certaine altérité, de l’être qui se divise, et une méditation sur notre rapport au temps.
Lecture du 2 septembre par Sophie Blet et Sophie Lapalu