Que dire d’un espace domestique que l’on ouvre au public ? Que se passe-t-il lorsque le dysfonctionnel s’immisce dans le quotidien ? Mathilde Nicol aborde l’architecture par le prisme de l’ondoiement. Affranchis de leur rigidité, des murs de tissu dessinent le nouveau plan d’un appartement du centre ville marseillais.
Si, comme le dit Georges Perec, l’espace est un doute, Philippe Munda avec le projet Salon du Salon en fait l’expérience depuis plus de dix ans. Près de quarante expositions se sont succédées dans cet appartement, transformant à chaque fois l’espace domestique en lieu dédié à l’art contemporain et aux formes d’édition.
Pour cette exposition, c’est l’identité du lieu et de ses résidents qui s’offre à Mathilde Nicol qui bouscule les habitudes du lieu habité-visité, afin d’en révéler de nouvelles approches.