«Mon travail repose principalement sur du récit, mais je suis incapable d’écrire de la fiction », me dit-elle. Alors, pour y remédier, Juliette George entreprend de consigner méthodiquement son processus de recherche dans une mise en récit aussi factuelle que décalée. Pour sa première exposition personnelle, l’artiste, en digne héritière des conceptuels, a le souci de son format, de l’adresse et de l’accueil des publics. Comment améliorer le confort de lecture des visiteur·ices de même que la performance globale de son exposition ? Paraître sympathique, tout en étant pertinente ? Mais d’abord, qu’est-ce qui s’expose dans une exposition ?
Marion Zilio, commissaire de l’exposition Sympathies n°1