La localisation des sources sonores est une des fonctions perceptives de l’audition. Si les variations d’intensité entre les signaux perçus par chaque oreille d’un individu jouent un rôle évident dans sa perception de l’espace, des écarts temporels bien plus fins — de l’ordre du millième de seconde — contribuent également à la compréhension de son environnement sonore. Comment fonctionnent ces différences temporelles dans l’audition humaine ? Quel rapport à l’espace physique et sonore induisent-elles ? D’autres exemples existent-ils dans le monde animal ? Quels usages technologiques, artistiques et médiatiques en découlent ?
En s’appuyant sur une approche didactique, sensorielle et plastique, cette conférence performée sera ponctuée de projections sonores illustrant certaines notions psychoacoustiques et autres phénomènes liés à ces écarts inframinces.
Légende image : Athanasius Kircher, Phonurgia Nova, 1673
Événement ouvert au public dans la limite des places disponibles