Après sa résidence à Marseille, Anthony Robinson presentera le travail entamé pendant sa periode à Marseille à l’Alliance francaise du Costa Rica en présence des codirecteurs de Dos Mares.
Anthony Robinson conçoit le paysage pas seulement comme un lieu de vie, mais comme un espace de visibilité qui interroge les dynamiques de domination. Son œuvre explore les relations d’aliénation et d’échange entre humains et non-humains, reflets de structures capitalistes et biopolitiques agissant sur les paysages et les interactions humaines. À travers l’analyse, la documentation et la représentation des paysages, il révèle ces dynamiques.
En Amérique latine, les paysages, marqués par l’héritage colonial, sont souvent réduits à leur productivité, favorisant une homogénéisation qui exclut la différence, reflet d’un idéal capitaliste mondialisé visant à standardiser les besoins et les interactions au nom de la commodité.