La pratique de Catherine Melin est nourrie de ses déplacements et résidences. Elle ne réside jamais pourtant tout à fait : c’est à l’extérieur, passant dans les rues de diverses villes du monde et de leurs périphéries, passant du dessin à la photographie et du glanage à la rencontre, que l’artiste constitue son vocabulaire.
Quelque chose bouge est une nouvelle articulation de ce répertoire de mondes et de pratiques, et active à Marseille ces langues communes que sont les usages et les façons d’habiter.
L’exposition monographique de Catherine Melin au Frac a été pensée et construite en partenariat avec le Bel Ordinaire à Billère, près de Pau où se déroulait l’exposition Bruissements du dehors en 2018, et avec la galerie Fernand Léger à Ivry-sur-Seine qui présentait l’exposition Inclinaisons et autres pentes en 2020. Elle donnera également suite à une exposition personnelle au Frac Picardie.