L’exposition réunit des œuvres et des artistes qui partagent l’univers esthétique de la culture gore, grotesque et post apocalyptique, à l’image du film éponyme : Street Trash, de Jim Muro (1987).
La poubelle de rue, la récupération, les rebuts, les lieux abandonnés et délaissés sont depuis plusieurs générations d’artistes une source inépuisable d’idées pour la création plastique. Les dadas, les nouveaux·elles réalistes et depuis les années 1980 des artistes américains ont fait émerger cette violence issue des cultures urbaines, underground et péri-urbaine avec humour et brutalité.
L’exposition tente ici de cerner le genre horrifique dans la sculpture et l’art contemporain. Elle a pour but de rassembler, dans une scénographie sombre et inquiétante, une quarantaine d’œuvres d’artistes contemporain·e·s qui partagent cette fascination jouissive pour ce qui fait peur, répugne ou traumatise mais qui, pourtant, sublime les matières pauvres et délaissées.