Pour cette série photographique, Margret Hoppe photographie ces bunkers qui, par leur matérialité et la couleur du ciment, semblent presque s’intégrer dans le paysage rocheux du littoral. Mais la série de photos du Südwall géographique et de ses traces architecturales dans le paysage se trouve complétée par une autre recherche portant sur les traces de l’histoire des exilé·e·s à Marseille.
« J’ai suivi les traces de Varian Fry et j’ai photographié les maisons à Sanary-sur-Mer où de nombreux·ses exilé·e·s logeaient. Ici se fait le lien avec le Camp des Milles, lieu d’internement de Lion Feuchtwanger et d’artistes comme Karl Bodek qui ont peint les murs du réfectoire pendant leur détention. Ainsi, la série de photos sur les lieux d’exil fait écho à celle sur le Südwall; la période et le thème correspondent – mais c’est l’Histoire franco-allemande, et par là même l’Histoire conflictuelle de l’Europe, qui fait le lien. » Margret Hoppe
Une proposition du Goethe-Institut Marseille