«Gargouille gothique, oiseau à tête humaine, humain à tête de chat, Isis, Osiris, dieux antiques, cyclopes monstrueux, anges déchus, diableries en tout genre, mutants, mutantes, l’Apocalypse de Pierre Monestier est annoncée : «Ainsi soit-il».
Serions-nous en l’an 6666 sur la terre ? Sur une nouvelle Olympe ? Les dieux, les diables auraient-ils vaincu les hommes ? Rêves ou cauchemars, univers onirique, les personnages se figent dans la couleur. Peinture il y a, dessin il y a, silence il y a. Nos peurs se perdent dans l’au-delà. Vous ne fixerez jamais du regard une créature de PM de peur de sel, telle la femme de Loth, celle que l’on ne nomme pas (…) Il se cache dans les ombres des tableaux de PM l’envers du décor, la face cachée, cadrée de nos peurs. Et maintenant couleurs. Car couleur il y a.» (Laurent Thiebaut)