« Adepte de la récupération et du recyclage, Anaïs Touchot puise dans l’ordinaire et l’existant la matière de ses réalisations.
Ainsi les matériaux qu’elle emploie (le bois notamment) se plient-ils à la répétition du geste, pour faire, défaire puis refaire dans une dynamique de renouvellement continu, dans un acte de performance revendiqué. Ses oeuvres accordent au corps une place singulière, celui de l’artiste dans l’action (Si j’étais démolisseur, Surfer un arbre) comme celui du spectateur convié à une forme de participation (Ça sentait la poiscaille, La Universidad del Amor). Elle envisage son rapport à l’art sous la forme d’un défi qu’elle entreprend comme une véritable aventure, nourrie par les rencontres et les contextes, développée dans une forme évidente de modestie. »
Morgane Estève, 2018