Célia Cassaï souligne que l’origine de son travail se trouve dans la marche. Elle collecte des éléments dans la nature et, assurément, elle observe aussi car les éléments qu’elle rapporte ne sont pas seulement des matériaux naturels, ils se transforment, s’inscrivent dans un processus de mutation qui fait naître des formes et qui emprunte aussi à la nature. Elle pratique également la céramique qui repose également sur un matériau premier, la terre, transformé par le feu. Les objets qu’elle crée vont d’ailleurs agréger la terre cuite et le vivant, une création humaine à travers un medium ancestral et une création naturelle. Les œuvres récentes montrées dans la Biennale relèvent pleinement de ces trois polarités : la collecte, la transformation de la matière par la main et par la nature (…) extrait texte Romain Mathieu