Les termes allochronie et allotopie apparaissent dans Les promesses des monstres : Donna Haraway tente d’échapper à un désespoir philosophique en envisageant l’utopie science-fictionnelle d’un collectif d’humains et non-humains (animaux, machines…) coconstruisant la nature – qui se réduit plus à la propriété, l’origine, la matrice, un espace vierge et innocent… Cet inappropriable serait aussi bien le langage, le corps, la nature.
Avec Victor del (M)Oral Rivera, le langage retentit comme une architecture et le paysage se diffracte dans des fragments de texte. Le thème de la réversibilité des idées est indissociable d’un jeu de miroir qui est dans l’espace lui-même.
Chez Arina Essipowitsch, l’intimité sensuelle des photographies participe de la constitution d’un récit privé pour la rencontre toujours trouble des corps avec : d’autres corps, des paysages, la lumière, la terre, l’eau… Mises en scènes, fictions ou récits sont produits depuis un espace autorail élargi.