Arina Essipowitsch propose un espace de jeu où les visiteurs-ses sont invité.es à faire varier les formes photographiques à l’infini. Images pliables, robes photographiques à porter ou cubes à manipuler : les œuvres troublent la frontière entre image, sculpture, chorégraphie. Leur sens s’éveille et s’épanouit lorsqu’elles sont mises en action.
L’envie de recomposer des surfaces du monde dans lesquelles nous sommes nous-mêmes les corps qui animent les images, tel est le désir que l’artiste poursuit avec ses propositions labyrinthiques.
N’est-ce pas que ceux, celles qui regardent, mettent en mouvement la photographie ? Et là, comme pour la première fois, ces images à l’échelle de nos corps sont disponibles au sol. Ce jeu grandeur nature déploie un univers chaotique où nous expérimentons la résistance de la matière. Si l’image est notre deuxième peau, elle est aussi une image-puzzle infinie et ouverte.
Danse muette, bruissante — où nous avons l’impression de nous maintenir au monde.