Pour sa première exposition personnelle Les Terres Creuses, Valentin Vert poursuit ses enquêtes autour des techno-sciences et des savoirs désappris. Dans un ouvrage éponyme, on apprend que la Terre, jadis planète enflammée, désormais soleil refroidi, ne serait qu’un énorme caillou évidé par le milieu. Valentin Vert refuse les certitudes pour ouvrir un dialogue entre ce qui a été et ce qui aurait pu être. L’exposition incarne alors des possibles vraisemblants : la Terre est creuse et, dans son antre, se cache les limites de nos désirs d’accélération.
Alexia Abed, critique et commissaire indépendante