Le titre est une citation de l’écrivain de science-fiction James Graham Ballard, qui, par la métaphore, fait allusion à une impasse, mais suggère aussi que cet angle mort recèlerait quelque chose. Les œuvres présentées sont au croisement du travail d’A. Simonnet et G. Pourtier et des architectes de l’agence Carta-Associés.
A partir de ses expérimentations et captations réalisées en agence et sur les chantiers, le travail d’Amandine Simonnet observe la façon dont la conception architecturale, influe voire conditionne nos gestes et notre langage. Elle met en exergue des mécanismes d’automatisation et de normalisation dans l’art de sculpter et de penser l’espace.
C’est avec un poème de John Donne que Gilles Pourtier a amorcé sa recherche, dans une résidence qui a eu lieu pendant le confinement. No man is an island nous parle d’interrelation et de condition humaine. Mais aussi de la ville, des îlots dont les strates historiques sont profondes, invisibles, soustraites au premier regard.