L’art est-il encore aujourd’hui suffisamment puissant pour changer notre regard sur le monde, et le monde lui-même ?
Anne-Valérie Gasc envisage son travail comme l’épreuve de ce doute existentiel. Pour l’artiste, toute œuvre relève d’une sorte d’« éblouissement » durant lequel notre rapport au monde est bouleversé. En activant la force de frappe de l’art comme énergie créatrice, elle rejoue inlassablement ces instants de dessaisissement. Son travail est ainsi, à juste titre, associé à la thématique de la démolition. Chacune de ses œuvres peut se comprendre comme un oxymore où ce qui advient apparaît simultanément dans son impuissance à poindre. Par le biais d’une réflexion problématisée, instruite de références et d’analyses critiques, elle construit une œuvre autonome aux médiums hétérogènes, dont la lecture se fait en toute indépendance.
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