Cette exposition monographique d’Amélie Bouvier se pose comme une exploration de la distance qui nous sépare des étoiles, jouant avec les mythes et les récits qui façonnent nos conceptions de la réalité et notre rapport au cosmos. Inspirées par la collection de plaques de verres photographiques de l’Archive Astronomique de Harvard aux Etats-Unis, fond initié à la fin du XIXème siècle et toujours utilisé aujourd’hui à des fins scientifiques et historiques, les oeuvres présentées traduisent la fragilité de notre héritage personnel et collectif, mais aussi celle de l’expérience humaine des astres et de l’espace.
Une réflexion sur nos usages des technologies utilisées pour étudier ce que les étoiles ont à nous dire, entre extraordinaires avancées scientifiques et démesure. Une manière de se pencher sur notre capacité à « mesurer les cieux et les ombres de la Terre ».
Exposition en entrée libre