Les plis et replis du métal deviennent un mode opératoire pour la création de nouveaux paysages fictifs. Le relief et les failles se dessinent. Le travail d’oxydation de cette géologie minérale teinte le métal et lui apporte de la texture.
Surgissent ainsi des sortes de reliques de mondes engloutis par les eaux puis asséchés, dévastés, comme on pourrait parler de «caillou» en parlant de la terre dans des récits d’anticipation spéculatifs.
Le paysage post-industriel de Gardanne entre en résonance avec ces paysages incertains. Nous pouvons à la fois être fascinés face à la beauté de ces infrastructures délaissées et tout à la fois y être effrayé•e•s.