Emprunté à l’étrange roman de Raymond Roussel paru en 1914, ce titre fut repris en 1969 par J.G. Ballard, à l’effet d’intituler un passage de «La foire aux atrocités». Le legs de l’écrivain anglais dans le champ de l’art contemporain, déjà manifesté explicitement par Robert Smithson au tournant des années 1970, puis plus récemment par Tacita Dean, semble toujours demeurer vivant pour les artistes actuels. L’exposition collective éponyme proposée par Vidéochroniques tente ainsi d’explorer ce dynamisme «ballardien», que fonde une insaisissable géographie et une temporalité hésitante, entre présent visionnaire et futur imminent.
Avec le soutien financier de la ville de Marseille, la région Sud, la DRAC Provence-Alpes-Côte-d’Azur - Ministère de la Culture et le département des Bouches-du-Rhône