Ce titre énigmatique dévoile son objet uniquement à la fin de l’exposition le 8 février 2024.
A l’heure du retour de l’extrême violence et de l’obscurantisme, le poète palestinien, Mahmoud Darwich, rappelait en 2003, que nous sommes frappés de cette maladie incurable, l’espoir. Ce travail du négatif est au devenir ce que le point de fuite est à la perspective. L’exposition présente un ensemble de neuf figures installées le long d’un axe sculptural parcourant les vingt deux mètres de la galerie. Chaque titre de ce parcours évoque une forme de condensé des étapes de pensées de l’artiste.
Puissance tranquille. Je supprimais le visible et l’invisible, je me perdis dans un miroir sans tain. Indestructible, je n’étais plus aveugle. Paul Eluard dans son ouvrage Donner à voir, accompagne ce projet nourri de tout ce qui lutte contre l’invisibilisation de l’humain.