Entre avant-gardes et punk, Georges Autard, pratiquant assidu des arts martiaux, croise très tôt la scène émergente de l’art contemporain des années 1970 / 80 au gré d’un parcours atypique. Aux Beaux Arts de Marseille, d’abord comme enseignant en mathématiques, il opère un tournant radical en peinture, de la forme vers l’informe, mixant concepts mathématiques, influences de la contre-culture et du mouvement punk. L’album Aftermath est un de ses manifestes.
L’art s’énonce comme anti-synthèse, pratique d’un idéal expérimental où le punk et l’esprit zen cohabitent. Le paradoxe est pour l’artiste la garantie de jeunesse de l’esprit, qui déroute et en séduit plus d’un. Ses œuvres sont aujourd’hui présentes dans de nombreuses collections publiques et privées, françaises et internationales. Hervé Passamar et Patrick Borona, musiciens-performeurs lui rendent hommage par des compositions correspondant à 10 de ses œuvres et à la production d’un livre-disque Vinyle sur l’artiste.