Les pièces de Rebecca Digne sont des évocations qui saisissent l’espace de projection et d’exposition comme un « lieu de résistance face au temps ». Pour l’exposition Le Stanze, l’artiste explore par l’installation vidéo, la photographie, la performance, la sculpture ou encore l’installation sonore les enjeux liés à la mémoire, aussi bien individuelle que collective. Utilisant les espaces d’expositions comme une architecture mentale, un ensemble de sept chambres comme celui du Palais de la Mémoire où s’entremêlent des enjeux liés à la question de l’attente, de l’oubli, de l’identité, du geste, de la langue ou du rituel.