Ghita Skali, artiste de Casablanca, basée à Amsterdam, a une pratique multidisciplinaire. Elle utilise des nouvelles étranges, des rumeurs et des faits historiques pour perturber les structures du pouvoir institutionnel. Son travail mêle humour et critique.
Lors de sa résidence, Ghita Skali souhaite développer un projet sur les objets qui restent après la mort. Ces choses, parfois anodines, qui deviennent des traces, des présences ou au contraire, des éléments qu’on cherche à oublier. Dans son travail, Ghita aborde notre peur de la maladie ou notre rapport au deuil, ces ‘douleurs’ présentes dans différents contextes, que l’on aurait peutêtre en commun. Cependant la classe, le genre, la race ainsi que d’autres marqueurs d’inégalités influencent et modifient nos rapports aux soins et aux vivants. Ces situations produisent différentes échelles de colères, d’amertume, d’injustice. Mais est ce qu’il y aurait quelque chose de l’ordre du commun dans la peine de perdre des êtres cher·es ?