Les oligopoles du numérique ont mis au point des machines à décrire le monde. Elles ont besoin pour le comprendre et s’y interfacer de trouver des vaisseaux de chair. Ces vaisseaux, ce sont l’ensemble de leurs utilisateurs et utilisatrices. Plus leurs algorithmes sont gloutons et plus nous consentons à les nourrir, plus leurs représentations de notre réalité sont fines et précises. Nos rêves et nos aspirations sont-ils solubles dans cette nouvelle rationalité algorithmique ? Donatien Aubert animera sur ce thème deux sessions de discussions concernant les mythes qui enserrent les trajectoires contemporaines de développement technologique, ainsi qu’un atelier pratique concernant la fabrique des images numériques.