À travers des éléments de destruction et de création, de terre et de voix, la performance Displace propose une double réflexion sur la fragilité et la résilience des conditions humaines et environnementales. Elle se compose de deux actes alliant la narration et la matière.
Marie Ilse Bourlanges recompose des fragments collectés comme un patchwork narratif, auquel elle donne voix pour réhabiliter la présence manquante de Ilse, sa grand-mère, une femme allemande internée en 1950 à Marseille.
En réaction au sentiment de perte de connexion avec la terre et par des gestes élémentaires de soin, Elena Khurtova explore le potentiel de la collaboration entre son corps et le paysage excavé.