À la frontière entre l’événement et le spectacle, les recherches de Margo Chou mêlent écriture et parole et s’intéressent à l’habitat précaire, aux mécaniques humaines et à leurs refuges, à la notion de déracinement, aux musiques populaires.
Dans Nos Agacements, Margo Chou cherche à comprendre comment la violence naît, souvent dès l’enfance. Elle a choisi de regarder non la brutalité visible, mais un signe plus diffus : l’agacement. Ce trouble intérieur, socialement accepté, souvent moqué, dissimule des tensions profondes. Il s’infiltre dans les gestes, les silences, il précède la colère ou le retrait. Ce projet prend forme dans un laboratoire ouvert, fait de rencontres et d’explorations partagées, dans lequel les artistes cherchent à comprendre ce qui fabrique nos irritations, comment elles nous empêchent, quels sont les variables sur lesquelles jouer pour baisser son taux d’agacement.