Dans le travail d’Hélène Bellenger, le médium photographique est à la fois sujet et objet. Chez Charlotte Perrin, c’est l’esprit du sculpteur qui façonne en premier lieu l’œuvre.
Pour chacune, l’œuvre advient au terme d’un travail d’enquête, de collecte, et d’analyse. Si elles procèdent par emprunts dans des univers distincts, leurs recherches et l’exposition à venir au printemps 2021 révèlent des perspectives communes.
Au fil de sa résidence Hélène Bellenger développe une recherche autour de la [re]présentation d’un bonheur d’apparat, qu’il s’affiche sur les réseaux sociaux ou sur le papier glacé de publicités de produits pharmaceutiques des années 80 à 2000, tandis que Charlotte Perrin expérimente l’objet/sculpture qui « travaille » l’idée de la mobilité des œuvres, des formes et des matériaux en fonction de leurs propriétés et de celles de l’architecture du lieu.