Marcel Longchamp circule tout comme son homonyme, Marcel Duchamp, à quelque sonorité prés, autour de la fontaine, élément central et prédominant de l’architecture du Palais comme le fut Fountain dans l’œuvre de l’artiste emblématique de l’art contemporain.
Il circule et irrigue culturellement l’ensemble des secteurs de la ville.
Il est de toutes les conversations et circule à travers les réseaux sociaux, les annonces, les interpellations. Il circule comme la métaphore de la Durance.
Et pour cause, Marcel Longchamp prend place dans le Palais inauguré en 1869, réservoir d’eau de la Durance. Ses bassins en cascades, tout comme ses statues, sont autant d’allégories à la gloire de l’eau. Alors il circule à tout va comme une narration qui ne demande qu’à être déroulée. Et comme il souhaite chasser les plus petites particules, les bactéries qui, avec le dernier virus, ont conditionné nos déplacements, il circule et s’insinue dans tous les espaces de circulation du Palais.