L’exposition est proposée dans deux espaces en vitrine .
L’écran : Un travelling parcourt un paysage dessiné d’une façon classique, composé de hachures noires et blanches. Le déplacement évoque le survol par drone d’une zone de relief. L’esthétique de l’image semble pourtant décalée, désuète, voire datée. Une contradiction surgit entre l’origine numérique, artificielle de ces reliefs et leur apparence dessinée et révèle un paradoxe entre l’espace virtuel technologique et sa représentation rappelant le classicisme d’une gravure ancienne.
Le volume : La vitrine propose une installation composée d’un ensemble de sculptures construites en briques alvéolaires. À partir de ce matériaux bruts, Vincent Mauger sculpte des surfaces accidentées et incertaines : continents engloutis, rêveries pétrifiées ou vestiges dont on cherche à identifier les contours. Ce chapelet de sculptures faites de briques évoque un monde en constante évolution et à l’équilibre précaire.