D’une richesse et d’une complexité inouïes, le travail d’Emma Grosbois constitue une réflexion autour des usages et du statut des images. Il s’articule autour d’une double archéologie : celle des espaces urbains (qui comprennent des lieux aussi bien publics que privés) et celle du regard.
Ses photographies démultiplient ainsi les points de vue sur la ville (que ce soit Palerme, Florence, Marseille ou Beyrouth) tout en engageant un dialogue, vertigineux parfois, avec l’histoire de l’art et de la photographie.