Dans Les ruisseaux d’Athènes, Sylvain Maestraggi prolonge son exploration des paysages nées de l’urbanisme moderne.
L’exposition restitue ces explorations photographiques qui mettent en jeu le regard que nous portons sur le contexte urbain et la place qu’y tient la nature, à la fois comme forme et force survivantes d’un paysage disparu, d’une géographie souterraine, et comme utopie d’un monde réconcilié où l’habitat ne serait plus destructeur du milieu naturel dont nous dépendons. Athènes possède de ce point de vue une double valeur symbolique : celle d’être une ville de fondation – à l’origine de « notre civilisation » ; et celle d’une capitale moderne, intégralement née de l’urbanisme des 19e et du 20e siècles et de ses suites.
Sylvain Maestraggi mène un travail artistique à la rencontre de la photographie et de l’écriture, qui s’appuie sur la pratique de la marche et la recherche documentaire.