Ce sont tantôt de petits tableaux soigneusement encadrés, tantôt de grands dessins au-dessus d’un canapé rouge éculé, tantôt du papier peint plus ou moins décollé et un plafond singulièrement décoré…
Annabel Schenck a engagé́ sa pratique dans une recherche contextuelle très ancrée faisant dialoguer son travail avec l’architecture et l’histoire du pour lequel il est conçu. Elle revisite ainsi l’espace muséal, au deuxième étage du château de Châteauneuf-Le-Rouge, dans un ancien appartement de 200 m2, jouant avec les codes traditionnels de l’espace d’exposition, spacialisant ses images imprimées, du tableau à l’installation, du réel à l’onirique, de l’objet à l’imaginaire qu’il véhicule.
Ici se jouent le statut et la présentation de l’œuvre d’art, la réconciliation de l’estampe avec un engagement par le geste contemporain, sa réflexion sur la durabilité́ de nos modes de vie face aux enjeux sociaux et environnementaux.