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Référé-Liberté pour la réouverture des lieux d'art contemporain

Un recours auprès du Conseil d’État

Les organisations des arts visuels déposent un recours pour la réouverture immédiate des lieux d’exposition.

Le 16 décembre, l’ADAGP, le CIPAC et la FRAAP ont déposé un recours en référé-liberté auprès du Conseil d’État, contestant le décret n°2020-1582 du 14 décembre 2020, qui maintient fermés les lieux d’art contemporain.

Le réseau PAC soutient pleinement cette démarche, portée par le CIPAC, afin de garantir la réouverture immédiate des espaces culturels, en toute sécurité et dans le respect des normes sanitaires.


«Pour une réouverture immédiate des lieux d’exposition

L’ADAGP, le CIPAC et la FRAAP expriment leur totale incompréhension suite à la décision de maintenir fermés les lieux de diffusion des arts visuels et déposent un recours en référé-liberté auprès du Conseil d’État contre le décret n°2020-1582 du 14 décembre 2020.

La question de la sécurité sanitaire est primordiale, c’est pourquoi les lieux de diffusion ont su, dès le départ, mettre en place les mesures nécessaires (limitation des jauges, gestion des flux de visiteurs, port du masque, …) afin de garantir la sécurité de leurs publics et de leurs équipes. En toute responsabilité et en accord avec la réglementation, ils ont trouvé les solutions pour maintenir la présence artistique sur les territoires et assurer la continuité de la relation entre les citoyens, l’art et la culture, dont nous affirmons qu’elle est un socle résolument essentiel à nos sociétés.

Le maintien de la fermeture des lieux d’exposition est incroyablement difficile à vivre pour l’ensemble des professionnels du secteur. Il nous est donc apparu nécessaire de faire vérifier la juste proportionnalité des mesures réglementaires prises.

Nous demandons que les organisations professionnelles de la culture, et précisément celles des arts visuels, soient consultées et entendues afin que les lieux d’exposition puissent reprendre leurs activités sans délai. Chaque jour de prolongation de fermeture aggrave encore la situation économique des professionnels du secteur, dont la précarité préexistait à la crise.

Nous nous en remettons aux sages du Palais Royal pour que les lieux de culture soient traités tels qu’ils le méritent, en toute équité, et qu’ainsi les artistes et les professionnels qui travaillent à leurs côtés puissent, eux aussi, reprendre leur travail.»

Voir la page du CIPAC.