Lívia Melzi, invitée dans le cadre d’Écumes
Après une première formation en océanographie et photographie au Brésil, elle a suivi le programme de résidence artistique de l’École Nationale Supérieure de la Photographie à Arles. Elle a orienté sa pratique vers la figure d’Hercule Florence, naturaliste français pionnier de la photographie au Brésil.
Son œuvre questionne la place des images dans l’invention d’une “fiction coloniale brésilienne” et se construit avec une approche décoloniale. Par la photographie, elle questionne les enjeux de pouvoir. Les institutions, leurs paradigmes et leurs archives sont devenus ses terrains de recherche. L’actualité politique du Brésil l’a conduit vers un projet tentaculaire sur une collection ethnographique chargée d’histoire coloniale : les manteaux Tupinambá. Ce projet circule depuis son début de nombreux festivals photographiques et institutions.
Rencontre réservée aux artistes d’Écumes 2024-2025.
Photo : ©Leo Eloy